Retour sur la conférence du 9 mars 2020
Ces femmes qui ont contribué à la pensée humaine
Lors de la conférence donnée par Daniel Ramirez, ont été évoquées :
Ipatie d'Alexandrie, Hildegarde de Bingen, Mary Wollstoncratft, Hariett Stuart Mill, Maria Montessori, Simone Weil (la philosophe), Simone de Beauvoir, Anna Arendt, Judith Butler, Martha Nussbaum, Ester Duflo... Et tant d'autres ...
Ont été également citées :
Georges Sand, Marie Curie, Louise Michel, Olympe de Gouge
Notes et docs
Quelques notes et documents recueillis au fil des cafés philo (jusqu'en 2018)
Le café philo constitue un moment privilégié d’échanges et de discussion, hors des sentiers battus et du bruit médiatique. Nous réfléchissons ensemble sur un sujet, sans préjugés et dans le respect de l’opinion de chacun. Nos débats sont enrichis par un animateur qui utilise les outils de la philosophie pour éclairer nos discussions.
Retour sur le café-philo du 22 octobre 2018
LE DESIR, cette force qui nous fait prendre des risques
Introduction au sujet
En tout être est présente une force qui se tire de soi, une puissance d'exister,
« Idée révolutionnaire, que Baruch Spinoza nomme « conatus », l’essence intime de chaque chose » dans son œuvre : L’Ethique -1677.
L’aspiration à l’augmenter, à l’étendre indéfiniment se manifeste chez l’homme par le désir sous toutes ses formes.
Force d’exister, force du désir qui serait la clef de toute joie, de l’épanouissement, du plaisir, de la béatitude…Et qui peut, dans un cheminement de vie, se développer ou se réduire, car aussi bien nous pouvons cultiver la tristesse plutôt que la joie, le nuisible plutôt que l’utile …
Nous tenterons de comprendre cette force, illimitée, irraisonnée, ce désir qui nous fait prendre des risques, nous dépasser.
Nous le soumettrons par le débat au travail de notre raison, pour atteindre une certaine forme de sagesse …
Thèmes abordés
Nous appellerons DESIR, dans le sens philosophique, une tension vers un but considéré comme une source de satisfaction.
A propos du café-philo du 25 juin 208
« Savons-nous habiter notre corps ? »
Introduction au sujet
La question du corps est multiple. Il est à nous-mêmes une énigme. Il est fragile et son caractère concret ne l’empêche pas d’être subtil.
Le corps constitue à la fois le support de notre existence, l’expression d’une puissance du soi, un instrument que l’on maîtrise, un objet qui change au gré du temps, un objet qui fait face à des sujets qui le perçoivent…
Notre corps est la part de nous qui est exposée aux autres, ils peuvent ignorer ce que nous pensons mais on ne sait jamais ce qu’ils voient de nous en nous voyant. C’est qui fait dire à Sartre (mort 1980) « au cœur de soi se trouve une forme d’étrangeté à soi »
« Etre corps c’est d’une part se tenir, être maître de soi et d’autre part se tenir sur terre, être dans l’autre et par là, être encombré de son corps » (E Levinas, Totalité et Infini – mort 1995)