SAMEDI 27 JUIN écrit par Alain

 C’ETAIT UN SAMEDI ORDINAIRE

MAIS JOURNEE EXTRAORDINAIRE

 CONVIES A BOISSY SAINT LEGER

PAR DEUX AMES DEVOUEES

 NOTRE PETIT GROUPE  RASSEMBLE

LES HEURES POUVAIENT S’EGRENNER

CHERCHER LE POINT OU LA VIRGULE

POUVAIT PARAITRE RIDICULE

NOTRE LANGUE EST AINSI FAITE 

COMME LE SOULIGNAIT HUGUETTE

JACQUES  S’ACTIVAIT AU BARBECUE

ET NOUS N’ALLIONS PAS ETRE DECUS

LEGERE FUMEE QUI TITILLE LES NARINES

NON ! PAS LA CLOPE DE JEANINE

A TABLE LES PARASOLS SONT DEPLOYES

LA RONDE DES PLATS  ORGANISEE

UN MOMENT PRIVILEGIE 

DE CONVIVIALITE ET D’AMITIE

LE VENTRE BIEN REMPLI

VOILA DEJA L’APRES MIDI

UN SUJET PROPOSE PAR DAMIAN

SUR L’EMPIRE DU SOLEIL LEVANT

LES PLUMES DELIENT LEURS TALENTS

DES TEXTES TOUS DIFFERENTS

NIPPONS NI MAUVAIS,  

MAIS TOUS EXCELLENTS

MERCI POUR CETTE JOURNEE

AUJOURD’HUI, LES VOLETS FERMES

JE TAPOTE SUR LE CLAVIER

AVANT  D’ETRE  ( caniculé)

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       LE COEUR écrit par A. BASTIDE

 JE SUIS ALLE  SUR UN COUP DE COEUR

 CHEZ LE CONCESSIONNAIRE DES CŒURS

 JE VOUDRAIS UN CŒUR NEUF POUR L’AMOUR

 QUI AFFOLE L’AIGUILLE DU COMPTE TOURS

 REPRENEZ LE MIEN POUR L’AMITIE

 IL PEUT DURER ENCORE DES ANNEES

 C’EST UN CŒUR PREMIERE MAIN

 QUI N’A CONNU QUE QUELQUES CHAGRINS

 UN CŒUR BLINDE POUR LA DOULEUR

 QUATRES ETOILES AUX TESTS DU MALHEUR

 DES SUSPENSIONS  BIEN AMORTIES

 POUR LES DOS D’ANE DE LA VIE

 UN COEUR AUX  FREINS TRES  PUISSANTS

 POUR EVITER LES CONNERIES DES GENS

 ET DES VITRES SURTEINTEES             

 POUR NE PAS VOIR LES ATROCITES

 UN CŒUR QUI TIENT BIEN LA ROUTE

 DANS LES VIRAGES OU L’ON A DES DOUTES

 DES PNEUS TOUJOURS VERIFIES

 POUR NE PAS SE DEGONFLER

 ET POUR LES BATTEMENTS ACCELERES

 UNE RADIO A VOLUME AMPLIFIE

 UN GPS POUR NOUS GUIDER

 DANS NOS SENTIMENTS CACHES

 JE VOUDRAIS UN CŒUR DE FERRARI

 POUR QUELQUES FOIS FAIRE DES FOLIES

 TANT PIS POUR LE FLASH DU RADAR

 JE REVAIS PROFESSEUR BARNARD

 

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Sur la musique écrit par Franck Dumont

 

La musique est a notre portée. A la portée de notre sensibilité, portée d'oreille, portée inscrite sur les cahiers des musiciens, musique portée par la voix, par les instruments à vent...ou après. Sonnez hautbois, résonnez bals musette, quand les guitares nous démangent, nous virons aux sons des accords des accordéons et l'on s'accorde et l'on s'attache au rythme des tangos - panachés de délicatesse et d'ivresse -.La musique et la danse sont unies, partout dans le monde, dans nos immeubles, nos pavillons - d'oreilles-, écoutons ce son de saxo, grave, maladroit, sortant de la fenêtre d'en face, cet enfant apprenant les notes, dessinant un sourire sur nos faces. Voyez ces deux là, dansant, virant sur la piste de danse, emportée par la transe. Ils tournent retournent, telle la galette de cire, aux sons purs abreuvant les sillons, creusée par le diamant de la platine blonde ou brune ou rousse. Quarante cinq tours et puis s'en vont, comme les marionnettes, poussant la chansonnette, dans un tourbillon d'un son craquant et craquotant sur des mélodies craquantes des galettes noires emballées dans de chouettes pochettes. La clé de sol ouvre la chambre d'écho de nos émotions, mesure pour mesure, les tempos intemporelles nous donnent des ailes, au fur et à mesure. Écoutons les silences, à l'écart des bécarres, agitons les baguettes virtuelles du chef d'orchestre aux bout de nos mains battant des ailes, comme des oiseaux impatients de s’envoler vers le ciel.Oyons les notes valser, elles cohabitent  : les noires, les blanches, les rondes, les croches, nous accrochent l'oreille. Oyez les belles ritournelles nous fabriquer des souvenirs sans pareil. Les la sont là, majeurs ou mineurs puis, l'émotion nous inonde, nous oublions nos maux de do, nos corps et nos cœurs s'agitent, dopés par le rythme des éternelles ritournelles. La joie, la tristesse, la colère sont chantées de concert en concertos, et puis, il y à ceux ou celles que l'on serre dans les slows langoureux, des futurs amants, des amoureux. Toute notre vie, au long des sanglots longs des violons, ou des cuivres cuivrés qui détonnent aux printemps de nos sens enivrés, le son de la basse et de la contrebasse nous enlacent, caressant notre corde sensible avec une infini délicatesse, passant par le creux de nos oreilles avides de tendresse. Les souvenirs gais, ou tristes sont inscrit dans les paroles des poètes chantant dans des  méli-mélo des mélodies, caressant nos épaules, pour chasser le stress qui nous blesse. La classique musique classique, l’inouïe chant des inuits, la goualante entraînante des chanteurs populaires dans les ritournelles épatantes, la voix rauque des chanteurs de rock, la syncope, syncopée des chants de gospel volant vers le ciel, le rapide rap, le très gai reggae,  les chœurs des choristes,  tout slam... va très bien.